Acte 2

Dessine moi un pianosaison 2022-2023

La presse pour sa dernière création Molière du spectacle musical

Comme Grock, Farré est un clown musical. On l’a vu dompter des pianomobiles en leur donnant du fouet. Son nouvel instrument est une casserole : une batterie (de cuisine) y est cachée. Ce type est fou. Capable de tout, même du meilleur. Sa causerie sur Pincho n’est pas moins captivante que celles de Jean-François Zygel sur Chopin. Hilarant.
Jacques Nerson TéléObs 

Jean-Paul Farré nous entraîne dans sa folie pleine de poésie. Vétû d’une queue-de-pie il s’intalle au piano et là tout dérape. Regard malicieux, sourire espiègle, Farré a l’air d’un éternel gamin toujours en quête d’une pitrerie. Délicieusement rafraichissant.
Télérama Sortir

Avec son copain piano, c’est à la vie à la mort ! Il lui parle, le malmène, le remplit, le vide, le caresse, le provoque et en joue bien sûr, tout en s’expliquant avec un public qui rugit de plaisir. Farré a reçu le molière du meilleur spectacle musical. On comprend pourquoi !
Le Figaro Magazine

Fin musicien, il demande au public de fermer les yeux pour mieux apprécier. Pas les malvoyants ! Les malentendants font ce qu’ils veulent.
Libération

Jean-Paul Farré a mis tout son talent et sa folie à la disposition du piano. Dans un univers burlesque et onirique, il saute, virevolte, s’agit, avec un étonnant sens du ryhtme et une insolente vitalité. Ce trublion malin et poète nous offre cette nouvelle version de l’histoire de la musique revue et corrigée. Voir et entendre Jean-Paul Farré est une véritable récréation. Son spectacle est affûté, désopilant.
Pariscope

curieux concert burlesque imaginé, partitionné et interprété par
Jean-Paul Farré

mise en scène
Stéphane Cottin

costumes Chouchane Abello-Tcherpachian
lumière et vidéo Léonard

production François Volard - Acte 2


Synopsis... Résumé... Argument... Schéma... Topo... Pitch !


C’est l’histoire d’un pianiste qui prépare, entretient et astique le piano pour le concert du maestro...

C’est aussi l’histoire d’un pianiste qui découvre que les 88 touches du clavier ont disparu...

C’est encore l’histoire d’un pianiste qui s’aperçoit que son instrument de travail est sur écoute...

Et si c’était l’histoire d’un artiste qui interprète de trois différentes manières le début d’un spectacle et enchaîne directement sur la fin de la représentation... car dans un seul en scène, comme dans une pièce de théâtre, l’important c’est le début pour capter le public et la fin pour capter ses applaudissements... le milieu on s’en arrange toujours.

Dans le cadre de ce récital trés déglingué, hors des normes musicales, dans un fatras de partitions, il y a l’intervention d’un tourneur de pages, métier en voie de disparition dont la devise est : « Il faut qu’une page soit ouverte ou tournée ! » N’oublions pas qu’un tourneur de pages, c’est quelqu’un qui sait lire la musique mais ne sait pas la jouer...

Jean-Paul Farré


Galerie photos


Le Figaro

Yeux ronds comme des billes, cheveux indomptés, en costume queue-de-pie, Jean-Paul Farré a des airs de savant fou. Il est en réalité un pianiste lambda chargé de préparer le précieux instrument pour le « Maestro ». Les saynètes burlesques ponctuent des cascades surprenantes. Le comédien musicien virtuose fait le clown avec bonheur en donnant une désopilante leçon de piano non dénuée de poésie. Il y a du Devos, du Chaplin et du Jacques Tati. On apprend des choses en quelques notes par petites touches. Jean-Paul Farré emballe le public.

 

Spectatif
Quel plaisir mais quel plaisir que ce bain musical et burlesque ! Cette folie talentueuse, cette générosité pleine de joie ! « C’est l’histoire d’un pianiste qui prépare, entretient et astique le piano pour le concert du maestro... C’est aussi l’histoire d’un pianiste qui découvre que les 88 touches du clavier ont disparu... C’est encore l’histoire d’un pianiste qui s’aperçoit que son instrument de travail est porté sur la boisson... Et si c’était l’histoire d’un artiste qui interprète de trois différentes manières le début d’un spectacle et enchaîne directement sur la fin de la représentation ?... » Jean-Paul Farré n’est pas que musicien, conteur, clown, comédien (excellent au demeurant) et auteur. Non, ce n’est que ça Jean-Paul Farré. C’est tout ça à la fois mais c’est surtout un fou furieux artistique, un empêcheur de vie morne, un éviteur de moments fades, un bousculeur de normes, un revanchard des heures perdues. Il faut absolument se laisser prendre au piège de ce spectacle jouissif, se laisser aller aux rires et aux sourires, se faire surprendre chaque fois où on ne s’y attend pas. Lâcher prise enfin, encore et encore. Que c’est bon ! Une ambiance particulière que les fidèles de ses « spectacles en solitaire » comiques reconnaîtront. Une ambiance complice et chaleureuse alliée à un fichu beau talent. Là où la vis comica se fait tour à tour fourbe et poétique, Jean-Paul Farré n’est jamais loin. Le spectacle est ficelé façon gags et saillies. Tout tourneboule et ricoche. L’écriture n’est pas oubliée dans ce spectacle, ô que non ! Elle se fait brillante et équilibrée. Le propos est bien pesé. Les notes explosent, glissent ou s'envolent. Les mots les accompagnent avec science et subtilité. Il y a comme une déclaration d'amour au Piano dans cette partition dite et ce récit musical. L’ensemble est réglé au cordeau par la mise en scène de Stéphane Cottin qui donne au spectacle un rythme « allegro non serioso ». Une mise en place qui accompagne avec précision le ou les personnages dans ce délire déglingué et roublard. Une volonté évidente de furie drôle, tendre et merveilleuse traverse tout le long. Un spectacle aux charmes fous d'une poésie d'enfance dite par un clown majestueux. Des vagues déferlantes de rire intelligent, en verbe et en musique. Un artiste de grand talent. Un moment magique, courez-y !

Sudart-Culture

Un spectacle jubilatoire et très inventif de et avec Jean-Paul Farré qui a imaginé ce concert burlesque. Sur un grand écran en fond de scène, une partition d’où les notes vont descendre où quelque fois s’échapper, en ouverture, il y en aura quatre versions différentes, J.P Farré « chauffe le piano » il l’entretient en prévision du concert du maestro, nous raconte la vie de ce piano de sa petit enfance, de « piano prodige » jusqu’à sa vie d’adulte dans un conservatoire de banlieue et à son ascension sociale en tant qu’instrument de concert de prestige. Un formidable seul en scène, un récital de bric et de broc où l’imagination vagabonde allègrement, où compte surtout le début, pour capter l’attention du public et la fin, pour les applaudissements, comme le dit J.P Farré le milieu on s’en arrange toujours. On s’y amuse de bout en bout comme J.P Farré alerte sur sa trottinette, revenant le frac déchiré, mais encore plus dynamique que jamais. BRAVO A voir absolument pour public adulte et grands ados.

Mag Centre

Cet homme a la fraîcheur furieuse de la fantaisie qui saisit et qui charme. Dans son nouveau seul en scène, « Dessine-moi un piano », nouvelle création de l’artiste, mélomane et musicien, spectacle accueilli avec bonheur par le CADO, Centre National de Création Orléans Loiret, Jean-Paul Farré enchante. A la salle Vitez du Théâtre d’Orléans, voici un étourdissant concert burlesque donné dans une mise en scène de Stéphane Cottin. C’est magique, réjouissant et touchant.

Verve fine et performance

Ce vendredi, lors de la première donnée devant une salle comble et sur le plateau articulé par une délicieuse scénographie, Jean-Paul Farré se déclare, avec une fine verve, astiqueur de piano, blanchisseur de touches, remplaceur de pédale au pied levé, tourneur de pages forcené … Mais ce savant valseur se met au clavier, entre même dans la peau du piano, cet être qui l’a accompagné toute sa vie et qu’il prépare, depuis des lustres, nous dit-il, en bon chauffeur énergique et sensible. L’essentiel est ainsi que cette machine à l’intelligence non artificielle se présente en parfait état pour le récital d’un maestro vibrionnant ou pour ces élèves qu’admirent inexorablement leurs parents.

Tendre chahut et récital en doux majeur

“Je suis l’Auguste, lui le clown blanc sauf qu’il est noir” glisse-t-il malicieusement pour parler de cet instrument sur écoute. La note perdue, la minute de silence, l’accord final, cette signature du compositeur déclare-t-il avec une ébouriffante admiration, sont quelques-unes des évocations de ce florilège théâtral et musical où le bon mot n’est jamais gratuit mais toujours bouleversé, bousculé, chahuté par le jeu de feu et de tendresse de l’acteur. Avec cet entre-soi de présences, ce bel acteur, fanfaron de sens, nous fait amoureusement cingler vers les univers de Pierre Etaix, Charlie Chaplin, Buster Keaton, Maurice Baquet. Mais surtout vers ceux de Jean-Paul Farré lui-même, cette belle présence à la chevelure de voie lactée et à la pupille tumultueuse d’un titi parisien saisi par l’objectif de Marcel Doisneau.

Sur le tempo d’une performance effrénée

Avec « Dessine-moi un piano » place à la poésie, à la chanson réaliste, à un moment de théâtre effréné et de complicité qui désarçonne. Ici, une fois encore, le comédien et Stéphane Cottin, son metteur en scène, nous invitent à partager un superbe instant en noir et blanc à la fois théâtral et cinématographique. Voici une performance réjouissante, à l’enfance crissante, captivante. On y rit, on y sourit. C’est à la fois délicieux de burlesque et si touchant. Car cet artiste a bel et bien l’art de parler de la vie et de nous offrir, à souffle éperdu, son cœur désaccordé.

 


en tournée saison 2022-2023
Dessine moi un piano