Acte 2

Le Sourire du chat2019 - 2020

Et si nous étions tous magiciens, tous capables de ressentir ce que la Magie peut apporter à la perception des choses ?

Elisabeth Amato nous fait traverser le miroir... celui qui sépare notre réalité de son univers, dans lequel nous ne sommes pas ce que nous croyons ! Dans son monde, les apparences sont toujours trompeuses. Pas question ici de faire apparaître des lapins peureux ou de découper des femmes en morceaux !

Cette « magicienne » nous guide vers une perspective bien plus excitante : nous ouvrir à un principe très poétique de lien entre chacun de nous et l’Univers.
Elisabeth Amato fait chanter les chiffres et danser les cartes... à jouer bien sûr, mais aussi les cartes géographiques d’un pays oublié où les tours et détours déclenchent le sourire des chats. Elle dit d’elle-même : « La magie, ce n’est pas ce que je fais, c’est ce que je suis, ce que nous sommes tous ensemble et chacun à sa façon. Je me sers de l’illusion pour faire de la vraie magie, celle de la vie ».


la presse de son précédent spectacle

Élisabeth Amato a l’art et la manière de vous faire basculer dans un monde magique. Ce n’est pas une magicienne ordinaire, elle est née fée. C’est avec humour et poésie qu’elle nous entraine dans son histoire, qui ressemble à un conte, de fée, évidemment ! Elle n’ar-rive pas sur scène, elle atterrit.
Pariscope

S’il existait une rubrique « Petit bijou à découvrir sans tarder », le spectacle d’Élisabeth Amato y figurerait d’office. Ce conte féerique, où s’entrecroisent humour, théâtre et illusion, est, en effet, un régal de légèreté et de poésie.
Télérama

Élisabeth Amato est une vraie fée. Vous êtes sceptique ? C’est vrai qu’il faut la voir pour nous croire. Elle manie magie et humour en dépoussiérant les deux genres d’un coup de baguette, cigarette au bec.
Le Point


Cette femme généreuse, avait déjà charmé les foules avec deux autres spectacles. Une nouvelle fois, elle parvient à distiller du merveilleux dans un univers où l’inattendu est roi.
Le Figaro

 

 

 



de et avec Elisabeth Amato

lumières Marie-Hélène Pinon
costumes Chouchane Abello-Tcherpachian
musique Cyril Giroux
vidéo Léonard

production Petit Montparnasse, Acte 2, Dominique Dumond


Télérama
Magie. Pour certains, le mot évoque une blonde peroxydée en body pailleté faisant sortir des lapins d'un chapeau. Rien de tel avec une Elisabeth Amato vêtue d'un sobre trench noir. Dans son nouveau spectacle – mis en scène par Christophe Lidon – s'entrecroisent comme toujours humour, théâtre et mentalisme. Existe-t-il un chemin de liberté ? Et donc de bonheur ? Et où est-il ? Des interrogations constituantes , selon elle, l’essence même de son métier de magicienne. Afin de tenter d’y répondre, elle nous entraîne dans une enquête ponctuée de tours capables de bluffer les plus cartésiens d'entre nous. Plus qu'un spectacle d'illusion, Le Sourire du chat constitue une bulle de poésie et de bienveillance qu'on quitte à regret. Un pur bonheur ! 

 

Le Figaro
Tout terrain, Elisabeth Amato fait apparaître une rose, puis disparaître une cigarette, devine le signe astrologique d’un spectateur et le nom du premier amour d’un autre. Pythie bienveillante et fée malicieuse, elle annonce qu’elle va mener une enquête en notre compagnie. Sur la magie. En fond de scène, le dessin d’une lune géante, dans les coulisses, un chat imaginaire qui miaule par intermittence, clin d’œil à Alice et son chat du Cheshire, héros du livre de Lewis Carroll.

« On me demande souvent comment je suis devenue magicienne, pas pourquoi », obsere Elisabeth Amato en évoquant son parcours. Les cartes et les chiffres, peut-être les êtres, n’ont pas de secrets pour cette mentaliste vêtue d’un pardessus noir dont les poches multiples cachent des tours étonnants. Des trucs sans doute aussi. « Ce n’est pas vrai ! », « Comment est-ce possible ? », s’interrogent petits et grands.

Elisabeth Amato a des airs de confidente comme la regrettée Macha Béranger. Elle a l’art de transformer ses auditeurs en magiciens d’un soir. Elle a d’ailleurs appelé son nouveau spectacle Le Sourire du chat mais l’a sous-titré Magic Psy Show. Comme pour rappeler qu’elle les écoute avant tout. Si elle charme son monde avec beaucoup d’humour, elle évite l’esbroufe de ses pairs américains. A mille lieues d’un David Copperfield. Pourtant, elle a commencé par Las Vegas au début des années 1980. Fascinée par l’irrationnel et la nature humaine, elle ne cherche pas à épater à tout prix, plutôt à égarer et toucher le cœur du public avec des illusions trompeuses. Faut-il se fier aux apparences ? La première impression est-elle la bonne ? Que se passe-t-il de l’autre côté du miroir ?

Formée au théâtre chez Jean Périmony, la magicienne d’origines celte et sicilienne convoque Jacques Brel, Pierre Bourdieu et des sages indiens dans les éclairages évanescents de Marie-Hélène Pinon. Avec l’aval de Christophe Lidon qui la dirige intuitivement avec justesse. Elisabeth Amato raconte qu’enfant, elle voulait être

« comédienne ou petite sœur des pauvres ». Elle est devenue magicienne et psychologue.

On l’avait découverte il y a quelques années dans Je vous entends penser. Déjà, elle apprivoisait les spectateurs qui ont gardé leur âme d’enfant. « Il n’y a pas de hasard, évidemment, il n’y a que du travail, et celui d’Elisabeth est « tout neuf » dans ce métier si plein de banalités », a admiré Pierre Etaix, disparu en 2016. « Enchantez ! » C’est normal pour une fée dirait Elisabeth Amato.

 

AnneThéâtrePassion

J’avoue c’est le titre qui m’a plu, et oui, j’adore les chats ! Et je ne regrette pas d’avoir fait connaissance de la magicienne Elisabeth et de Merlin le minou !

Sur scène une belle lune nous accueille, ronde, lumineuse, on entend miauler Merlin le chat et enfin la magicienne entre, élégante avec de jolis escarpins surmontés de boucles en strass, elle agrémente sa tenue d’une rose qu’elle a fait apparaître.

Elisabeth fera fonctionner ses petites cellules grises pour résoudre l’enquête, à savoir qu’est-ce que la magie ? Nous sommes tous magiciens, et le regard que l’on porte sur une chose, une couleur est-il illusion ? Donc après quelques tours de cartes, d’enveloppes surprises, je ne peux pas vous dévoiler les tours de notre magicienne, mais avec humour et poésie, elle nous entraîne dans son monde. Elle nous invite à sonder les mystères de notre vie, de notre enfance. Les volontaires, qui se prêtent volontiers au jeu (au fait pas la peine de vous planquer au dernier rang, vous serez peut-être l’élu !), elle va nous bluffer par sa maîtrise du mental, sa perception des sens, on se dit “oui je comprends le truc” et bien non ! on a tout faux ! mais c’est drôle et captivant. Pour une magicienne il fallait l’oeil de Christophe Lidon un autre magicien.

J’ai bien fait de suivre mon intuition première et d’aller me distraire avec cet envoûtant spectacle !


Mani Théa

Avec sa douce voix énigmatique, Élisabeth Amato nous entraîne dans son univers poétique et farfelu. De jeux de mots en citations de poètes et philosophes, elle mène l’enquête pour résoudre une énigme : Qu’est-ce que la magie ? Et puis d’ailleurs pourquoi est-elle devenue magicienne ? Une partie de son chemin nous est livré, elle nous parle, elle communique…vraiment.
Cette magicienne au parcours atypique (elle a un diplome de psychologue) fait appel à notre âme d’enfant pour l’accompagner dans son voyage. Tout doucement elle commence par quelques manipulations assez classiques mais enchaine ensuite vers des tours réellement surprenants. Elle semble alors nous transpercer et lire au plus profond de nos pensées. Elle met les spectateurs à contribution mais toujours avec gentillesse et bienveillance. Jouer avec le public est sa spécialité et c’était d’ailleurs le nom de son précédent spectacle « je vous entends penser ». Rien n’est moins vrai et c’est d’ailleurs véritablement troublant. On finit par vraiment douter…mais comment fait-elle…? Cette étrange magicienne nous invite à repenser comme un « enfant libre » et c’est un pari réussi, son spectacle déclenche l’émerveillement !


Syma News

Elisabeth Amato nous offre un spectacle de magie tout en douceur. Avec son regard bienveillant et sa rose à la boutonnière, cette artiste remet élégamment la femme au-devant de la scène en tenant le rôle de la magicienne et non pas celui de la pin-up en bas résille qui se fait trancher en deux au fin fond d’une boite. Affublée de chiffons, de jeux de cartes ou d’avion en papier, elle fait apparaître et disparaître toutes sortes d’objets avec une maitrise et une sérénité savoureuse. Fort habile de ses mains, Elisabeth l’est aussi de l’esprit car elle aime taquiner nos sens autant que notre raison : reine de l’illusion et un brin psychologue, elle s’amuse à lire dans nos pensées, ravive certains souvenirs et embarque ses spectateurs dans un questionnement philosophique sur ce besoin de magie qui chatouille chacun d’entre nous. Grace à sa sensibilité et à son intuition, cette magicienne au grand coeur entraîne son auditoire dans une réflexion sur la poursuite des rêves et du bonheur. Pour ce faire, elle convie toute la salle à ses tours et ses détours en les faisant compter, dessiner et s’émerveiller. Le spectacle est un peu lent, on le voudrait plus corrosif, plus audacieux aussi, mais Elisabeth possède une telle générosité qu’elle parvient à réveiller l’âme d’enfant qui sommeille en chacun d’entre nous. Elisabeth Amato ? Une mentaliste pleine d’humanité et de poésie.


Culture Tops

Elisabeth Amato, magicienne épanouie, nous propose de résoudre ensemble une enquête : qu'est-ce que la magie ? D'où nous vient ce sentiment d'émerveillement et de bonheur que nous procurent ces petits tours d'apparence si simples et pourtant incompréhensibles et surtout, comble du comble, qui réussissent à tous les coups ? - la voix d'Elisabeth Amato est un bonheur à elle toute seule ; la comédienne a un timbre de voix musical, très clair qu'elle module à chaque instant et dont elle joue en la confortant d'une articulation sans faille, un vrai régal
- notre magicienne a la joyeuseté communicative ; on la sent heureuse d'être sur scène et elle nous transmet cette joie de vivre tout au long de son spectacle - très vite s'instaure dans la salle un sentiment de bien-être et on se laisse aisément porter par cette espiègle commère dont le répondant est à la fois poétique et fort drôle ; elle rebondit avec humour sur les réflexions des spectateurs qu'elle met constamment à contribution, avec ou sans leur avis mais toujours avec beaucoup de bienveillance - à la vérité, nous ne cherchons même pas à comprendre comment sont réalisés ces tours de magie, nous admirons et applaudissons les exploits de la dame qui font ressortir chez chacun d'entre nous son âme d'enfant - la mise en scène est ludique, avec une mappemonde centrale lunaire et, petit clin d'oeil au chat d'Alice, avec les miaulements d'un chat en coulisses dès que le mot est prononcé. Le fidèle complice d'Elisabeth Amato, Christophe Lidon, opère en douce... Ce "seule en scène", mené de main de maître par Elisabeth Amato est un pur moment de grâce dans notre monde de brutes. La comédienne connaît par coeur son sujet et, partageant généreusement ses recettes de bonheur et de liberté, nous permet de nous évader un instant dans un univers merveilleux et irréel qui nous fascine par le mystère qui l'entoure. Il y a là beaucoup de délicatesse, de tendresse, c'est féerique.
Elisabeth Amato, au nom prédestiné, est tout à la fois psychologue, comédienne et magicienne. Depuis une trentaine d'années, la comédienne arpente les planches avec ses spectacles, fondés sur son intuition et ses observations. Son travail auprès d'adolescents psychotiques lui a permis de comprendre l'importance de la magie pour guérir le mal-être. Elle a d'ailleurs reçu un prix mondial de cartomagie.

r42Culture Gourmande

“It’s a kind of magic, One shaft of light that shows the way…” Je crois que Queen parlait du spectacle « Le Sourire du chat » car il s’agit d’une quête qu’il nous faut suivre en compagnie de Merlin le chat et de sa charmante maitresse Elisabeth Amato, vêtue d’un trench sombre qu’elle ne quittera pas (vous découvrirez pourquoi en allant voir le spectacle). Pour percevoir la magie, il faut avoir gardé son âme d’enfant nous dit Elisabeth, et elle a bien raison ! Je suis arrivée un peu fatiguée à son spectacle, sans doute avec le blues du dimanche soir, et j’en suis ressortie avec un grand sourire, il s’est vraiment produit quelque chose ! Elisabeth possède ce petit supplément d’âme qui nous permet de nous évader et de nous sentir bien. Sous la lumière de la pleine lune imaginée par Christophe Lidon, et avec un simple tabouret pour décor, la magicienne va nous entrainer dans une enquête merveilleuse, elle convoque l’enfant qui est en nous pour retrouver la magie qui ne nous a jamais quittés mais que l’on a perdu de vue. C’est un spectacle original qui fait sens et que je n’avais jamais vu par ailleurs. Mêlant avec bonheur illusion, magie et mentalisme dans un récit fluide et naturel, nous la suivons dans l’enquête qu’elle propose avec plaisir. J’ai été choisie par Elisabeth Amato pour clôturer le spectacle et autant vous dire que ce qu’elle m’avait préparé était bluffant ! Elisabeth Amato propose un moment à part que je recommande vivement.

De la cour au jardin
C'est une petite silhouette alerte qui apparaît sur le plateau du Petit Montparnasse, et qui avance d'un pas décidé sur le devant de la scène, au son d'une musique qui n'est pas sans rappeler celle du film Mary Poppins. Elle porte un trench-coat noir qu'elle ne quittera pas de la soirée. Et pour cause. C'est un vêtement, c'est un accessoire. C'est surtout un costume. Elisabeth Amato est-elle une fée, une magicienne, une très gentille sorcière, les trois à la fois ? C'est en tout cas une des rares femmes de la profession, comme elle aimera à le faire remarquer. Elles sont peu nombreuses, les illusionnistes-femmes, sur le marché de la magie. Melle Amato va beaucoup parler. Elle sait bien qu'au-delà de l'illusion, au-delà des tours, au-delà des expériences magiques, les mots ont une sacrée importance. On n'est pas psychologue clinicienne par hasard. Oui, notre magicienne a plusieurs cordes à son arc. Elle est effectivement psychologue, membre didacticienne de l'Association Nationale de Dynamique Emotionnelle Exprimée. Le show commence par quelques tours « classiques », basés sur de la manipulation : apparition d'une rose, d'une cigarette qu'elle allume par magie, et qu'elle fait disparaître l'extrémité encore incandescente, etc, etc... Elle sidère la salle avec un tour avec le billet de banque d'un spectateur. Beaucoup de technique, de travail et de talent ! Le running-gag du chat Merlin fonctionne à merveille. Je vous laisse évidemment découvrir.
Et puis bientôt, le spectacle va s'orienter de façon différente.
Elle va avoir besoin de beaucoup de cobayes, notre magicienne. « Et si nous étions tous magiciens ?», nous demande-t-elle, Différentes « expériences » constitueront la base d'une enquête sensée nous faire découvrir ce qu'est la vraie magie. C'est évidemment un prétexte pour nous parler de nos émotions, qui « participent tout à la fois de notre vie psychique et de notre vécu corporel», je cite le site de l'ANDEE, et de les mettre en jeu pour une série de divinations assez bluffantes. De sa voix, légère, charmeuse, elle invite de nombreuses fois un spectateur, une spectatrice, à penser à une chose, un objet, un dessin, un endroit de la maison, un meuble, un rêve, charge à elle de retrouver par différents moyens « magiques » ce à quoi a pensé le cobaye. Nous sommes parfois proches des expériences de mentalisme. Loi du genre oblige, elle chambre gentiment les sujets de ses expériences. C'est toujours drôle, jamais méchant. Le public rit de bon cœur, tout ceci est bon enfant. Ses deux métiers lui servent, à la magicienne. La parole, sa parole, tient donc une énorme importance dans ce spectacle. Je pense que je n'ai jamais entendu parler autant dans un spectacle de magie. Comme si une sorte de « condition-nement » verbal nous mettait en situation de croire, d'accepter l'inacceptable, comme une espèce d'hypnose des mots. Plusieurs fois dans la soirée, elle fera référence à l'astrologie, demandant systématiquement leur signe à ceux qui montent sur scène à ses côtés. La magicienne est forte, très forte. Les spectateurs dont votre serviteur sont sidérés par les détails connus des seuls cobayes que l'artiste parvient à retrouver. C'en est même troublant. Oui, c'est un métier. C'est donc un spectacle d'illusion très original auquel il nous est donné d'assister. Le charme opère en permanence. La gentille sorcière tout en noire sait faire disparaître toute la partie technique, toutes les nombreuses heures de travail qu'a nécessité son art pour ne nous restituer que la poésie de l'immatériel, de l'intangible et du surnaturel. Au final, cette heure et quart passe beaucoup trop vite. Elisabeth Amato a réussi également à accélérer le temps. Comme par magie, bien entendu...

Le Billet de Bruno
« Le sourire du chat » d’Elisabeth Amato au théâtre du Petit Montparnasse, c’est celui de Merlin son fidèle compagnon à quatre pattes qui l’entraîne sur les pas de son enquête mise en scène par Christophe Lidon. Encore un show de magicien – mentaliste me direz-vous, eh bien détrompez-vous, c’est avec beaucoup de charme que cette professionnelle de la « Magie » nous a époustouflés par son talent. Elle ne cherche pas à nous impressionner, elle mène son enquête avec grâce et légèreté, avec sa voix douce tirant sur les aigus comme celle de Mireille, elle nous charme : hasard, magie, allez savoir... ce même théâtre produit au même moment un spectacle sur cette grande dame de la chanson. Elle aime son public et cela se sent, elle l’embarque dans son univers et prend plaisir à jouer avec lui.
Le fil conducteur de son spectacle c’est son enquête. Elle enquête avec la complicité du public, sur ce qu’est l’essence de son métier où elle est tombée, dans ses tours, toute petite. Dans la lueur de la lune pour seul décor, sur trois notes de musique angoissantes de Cyril Giroux qui finiront par l’agacer, elle apparaît vêtue de son trench avec ses avant-bras nus et le col relevé comme un Sherlock Holmes au féminin.
Elle nous fait penser à la mère du feuilleton « Ma sorcière bien aimée » avec son œil qui nous nargue et son sourire qui nous bouscule.
Ses avant-bras sont nus, car comme toute magicienne qui se respecte, elle fait apparaître et disparaître, à la vitesse de l’éclair, les accessoires qui agrémentent ses tours. Nous sommes émerveillés comme des enfants par sa dextérité. Comme pour les danseuses étoiles, par exemple, nous ne voyons pas le travail considérable qu’elle a dû accomplir pour arriver à une telle habileté : une reine du close-up.
La mise en scène de Christophe Lidon est très efficace, elle apporte une fluidité au spectacle et à l’enchaînement des numéros, non sans une touche d’humour qui nous fait oublier de comprendre...
Nous n’avons pas l’impression d’assister à un spectacle de magie, elle passe rapidement d’un numéro à l’autre avec délicatesse, sans appuyer les effets, tout semble naturel et nous restons scotchés sur notre fauteuil : mais comment fait-elle ?
D’autant plus qu’elle fait intervenir le public et que ce dernier, sans être complice, résout des expériences de mentalisme tout à fait bluffantes. Elle arrive à nous convaincre que nous possédons nous aussi un don, que notre intuition est réelle.
Le mentalisme est quelque chose qui énerve encore plus que les numéros de magie, car nous savons qu’il y a toujours un truc mais sur le moment on n’y pense pas, on pense réellement qu’elle nous « entend » penser : c’est cela sa force, la force des mentalistes. Dans un mélange bien orchestré Elisabeth Amato arrive à ses fins : entre deux répliques sur une explication littéraire d’un mot, d’une expression, deux tours de magie et deux tours de mentalisme, elle nous embobine pour au final dans une lettre, qu’une personne du public lira et qu’elle aura pris soin d’accrocher à la lune, nous dévoiler la solution de l’énigme, le résultat de son enquête et nous restons sans voix !
Et si c’était vrai ! Son charme a opéré et nous sortons les yeux remplis de Magie : laissez-vous tenter.

Monde des grandes écoles
Elisabeth Amato ne fait rien comme les autres. Rare femme à œuvrer dans le milieu très masculin de la Magie, elle a su rendre à cette discipline (et c’en est une, ô combien !) toutes ses lettres de noblesse. Eprouvant manifestement un immense respect pour le Merveilleux qui imprègne naturellement notre univers, Elisabeth Amato n’est pas ces prestidigitateurs qui reproduisent de vulgaires tours de passe-passe inventés par d’autres et dans lesquels des boites truquées font croire aux benêts qu’on découpe à la scie quelque pom-pom girl éthérée… Chez Elisabeth Amato, on est très loin de cet univers-là. Dans des spectacles qui sont aussi des histoires et où elle prend tous les risques – jusqu’à se tromper, parfois – c’est le spectateur lui-même qui trouve les cartes, lit dans la boule de cristal et donne les bonnes réponses aux questions posées par un autre spectateur. Dirigeant ainsi de main de maîtresse un spectacle dans le spectacle, elle nous offre, en sus des prouesses techniques étonnantes liées à chacun de ses tours, une galerie de visages d’autant plus interloqués que ces spectateurs qu’elle a appelés sur scène ne peuvent en aucun cas s’écrier : « Y’a un truc !», pour la simple raison que le tour, c’est eux qui l’ont réalisé !! Proposant à ses hôtes de l’accompagner dans l’enquête qu’elle mène pour découvrir ce qu’est vraiment la magie, elle nous conduit, tour après détours (par la physique quantique notamment, d’où le titre du spectacle, mon cher Schrödinger) jusqu’à cet autre côté du miroir où l’on finit par se demander si, comme elle l’assure, la magie n’existe pas POUR DE VRAI ! Parce que quand elle jette un avion en papier dans le public et demande à la personne désignée de lire un mot au hasard dans le dictionnaire et que celui-ci est bien le même que celui cacheté par un autre spectateur dans une enveloppe, il y a un truc, on le sait. Mais comment fait la Dame sur scène pour deviner au passage – étonnant bonus ! –  le prénom de votre conjoint et votre signe astrologique ?… Il faudra qu’on m’explique. Où bien que j’y retourne, encore et encore. En attendant, après les rappels, lorsque la lumière se rallume, le buzz, lui, s’est déjà mis en route : ça murmure, ça s’étonne, ça suppute à qui mieux-mieux… En un mot : les gens sont bluffés ! Parce que c’est excellent, tout simplement. Un de ces bons moments qui en appellent tant d’autres derrière, autour d’une table de café ou au restaurant…

Route 66
« Le Sourire du chat » : une parenthèse enchantée au Petit Montparnasse Elisabeth Amato nous convie à un festival de mots qui nous font rêver, sourire, nous émerveiller, retrouver l'enfant qui est en nous ! Cette femme à la voix de miel nous emmène dans son univers : la magie, une magie subtile, douce, féminine, lettrée, une magie qui provoque des rencontres, des coïncidences inouïes, une magie sur laquelle le temps n'a pas de prise... L'actrice, magicienne et thérapeute évoque avec une tendre malice la genèse de la magie et mène l'enquête avec les spectateurs qui tous conquis, se prêtent au jeu ! Elisabeth Amato fait sourire son chat Merlin qui miaule à chaque remarque le mettant directement ou indirectement en cause ! Le spectacle démarre, ne le ratez sous aucun prétexte !

France Net

Une voix douce, une présence distinguée, un humour tout en finesse et du talent, voici la description d’Elisabeth Amato. Son spectacle est frais et même si elle ne découpe personne en 5 morceaux et ne fait pas apparaître un éléphant au milieu de la scène, ses tours s’inscrivent dans la logique de son récit et n’en sont pas moins bluffants. Une très agréable soirée !

Arménie Magazine

Son trench-coat noir peut faire penser à une magicienne, ses chaussures noires étincelantes à une fée : fée ou magicienne, mais qui est vraiment Elisabeth Amato? C’est en tout cas l’une des rares femmes de la profession de l’illusion, comme elle le fera remarquer, chambrant d’ailleurs gentiment tout au long du spectacle le public selon son genre.

Entre irréel et psychologie, entre tours de passe-passe classiques et mentalisme, l’artiste habillée par Chouchane Abello-Tcherpachian transmet sa bonne humeur, sans se départir de ses compagnons : son sourire et son chat… Et si vous veniez donner votre langue au chat face à ses tours de magie souvent bluffants? Et si nous étions tous magiciens, tous capables de ressentir ce que la magie peut apporter à la perception des choses? Élisabeth Amato propose de traverser le miroir, à travers une enquête poétique qu’elle mène sur ce qu’est véritablement la magie.

 

A bride abattue

Le sourire du chat est un spectacle d'une douce sensibilité, empreint de poésie, totalement accessible aux enfants (à partir de 10 ans) et d'une grande intelligence. De quoi susciter une vocation pour la magie ou du moins pour une certaine forme de bonheur Elisabeth Amato fait traverser le miroir au spectateur. Sa philosophie de vie devrait être écrite sur les livres d'école et taguée sur les murs : partagez une joie, elle augmente ; partagez une peine, elle diminue.

Il faut le prescrire à tout le monde pour aller bien ou mieux !

Tout est finement pensé, depuis la formule qui nous demande d’éteindre notre portable jusqu’à la conclusion. Et entre temps on aura philosophé en se laissant porter par la magicienne qui, on est d'accord avec elle, exerce le plus beau métier du monde.

Elle est tellement bluffante au fil des numéros que je ne parviens pas à croire qu'elle soit arrivée là par hasard. S’inventer des histoires nous reconstruit. J'espère juste qu'à l'inverse des grandes figures du cinéma et de la littérature qu'elle cite en exemple comme Walt Disney, qui fut un enfant maltraité, ou Arthur Conan Doyle qui subit une impressionnante série de deuils, elle n'a pas connu elle-même des événements tragiques et intolérables qu'elle aurait transcendé en inventant son super héros ... un chat nommé Merlin ... comme l'Enchanteur, cela va de soi.

Par contre, je veux bien croire que le créateur de Sherlock Holmes a pu l'inspirer et la persuader que le secret est que tout est possible ici et maintenant. En effet Conan Doyle affirmait que lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité.

Il faut méditer une telle pensée. Je vous avais prévenus : Elisabeth Amato est une philosophe. La sagesse est donc un de ses pouvoirs. Si elle coupe quelque chose, ce sera un poil de son matou, mais sûrement pas une femme ... D'ailleurs elle a bien raison de nous faire remarquer que ce sont des hommes qui découpent des femmes sur la scène et jamais l'inverse. Le magicien est souvent un "dominateur", elle non.

Elle propose un spectacle sous forme d'enquête, une sorte de chasse au trésor dont le but serait de trouver le bonheur puisque si on le cherche c'est qu'on subodore qu'il existe. Chacun de ses tours, car elle en a beaucoup, déclenche la surprise, et très vite l'émerveillement. On pourrait croire qu'elle a accès à la moindre de nos pensées. Elle a un rapport presque maternel avec le public, qui est troublé et sous le charme.

Je n'ai absolument pas cherché à deviner s'il y avait un truc. Je me suis laissée porter, transporter, dans un monde où les sens ont du sens, où l'humeur est nécessairement bonne. C'est un bijou de spectacle qu'il serait dommage de rater.

Si nos chemins se croisent un jour je ne lui demanderai pas comment elle fait, mais bien pourquoi elle le fait. J'ai une ébauche d'hypothèse. Certains travaillent pour le plaisir, elle pour le bonheur !

 

20h30, levé de rideau

Chacun cherche son chat. Du moins, ce n’est pas le cas d’Elisabeth Amato. Son compagnon à quatre pattes, Merlin, reste à ces côtés fidèlement lors des représentations magiques et n’hésite pas à se faire entendre. Et je ne doute pas qu’il sourit face à l’émerveillement que procure sa maîtresse. Vous en doutez ? Elisabeth Amato vient de faire son entrée en scène avec des talons hauts, une chevelure flamboyante, un trench noir et un regard pétillant de malice. Elle s’apprête à résoudre une enquête et les questions qui se posent à elle. Heureusement que c’est une passionnée de Sherlock Holmes et d’Agatha Christie. Avec simplicité et bonne humeur, les réponses vont doucement se dévoiler petit à petit. Tout est prétexte pour surprendre le spectateur. La magie opère très vite grâce à la dextérité et à la précision dans tous ces tours d’illusion. Pas besoin de filles dénudées, de chapeau ou de baguette. Pour l’aider, rien de tel que de charmants jeunes hommes du public et aucun n’ose refuser. Quand ils reviennent à leur place, ils sont totalement charmés. Tout comme l’ensemble des personnes présentes dans la salle. Cette grande dame de l’envoutement créée un moment unique qui provoque des étoiles dans les yeux. Après tout, elle nous le dit que nous sommes tous magiciens et que nous ressentons tous la féerie qui nous entoure. Alors si vous souhaitez retrouver votre âme d’enfant, prenez un rendez-vous avec la grande enchanteresse Amato. Bien-être et moments de bonheur garantis.


en tournée saison 2019-2020
Le Sourire du chat